Mardi 6 juin, les élèves de première ont participé à une visite nature animée par une guide de la LPO (ligue pour la protection des oiseaux), au Lac du Héron de Villeneuve d’Ascq. Ce fut l’occasion de découvrir les missions de la LPO quant à la protection de la faune sauvage, de se familiariser avec la faune du Lac du Héron et de comprendre le rôle d’une réserve naturelle dans la prévention de la biodiversité. Au cours de cette journée, plusieurs espèces d’oiseaux ont été observées : le martin-pêcheur, la foulque macroule, la gallinule poule d’eau, le grèbe huppé, le grand cormoran, le pigeon ramier, le cygne tuberculé, le canard colvert, la mésange charbonnière, la mésange bleue et le pouillot véloce ; ainsi que des insectes comme les demoiselles, les libellules, les abeilles et les bourdons. L’observation de ces derniers, pollinisateurs, a permis de rappeler à quel point la pollinisation est importante dans le fonctionnement des écosystèmes.
Si vous vous promenez dans des parcs cet été, ces rappels peuvent être utiles :
- Ne jamais donner de pain aux moutons, vaches, ânes, chevaux, canards, oies et à tous les autres oiseaux : cela peut les tuer. Ces animaux ne digèrent pas le pain : il provoque des gonflements dans leur estomac ; le gluten provoque des maladies de foie. Chez les oiseaux, il engendre des problèmes osseux, provoquant une malformation des ailes appelée « ailes d’ange » qui les empêche de voler.
- Plus généralement, toute nourriture destinée à l’humain ne doit pas être donnée à ces animaux. Si vous souhaitez nourrir les petits oiseaux de votre jardin, La LPO préconise seulement un nourrissage en période de froid prolongé. Le nourrissage peut globalement être pratiqué de la mi-novembre à fin mars, avec des graines spéciales pour les oiseaux.
- Un numéro “SOS faune sauvage” (07 72 22 51 40) a été créé par la LPO de la région. Ainsi, si vous trouvez un animal sauvage blessé dans la région, vous pouvez contacter ce numéro, qui vous aidera à prendre en charge l’animal. Le coordinateur qui vous répondra a pour mission première de vérifier si l’animal est réellement en situation de détresse et donnera ensuite les bons conseils. Si besoin, il pourra vous rediriger vers un vétérinaire partenaire du réseau, et organiser un acheminement vers la clinique ou le centre de soin le plus proche grâce aux bénévoles transporteurs.